Merci !
Merci à vous d’être (encore) là et bienvenue aux nouveaux abonnés qui prennent « le train en marche » de ce blog.
Merci pour tous vos mots, témoignages, cadeaux, invitations, clins d’œil de zèbre, etc, suite à mon dernier article « C’est fini j’arrête ! » : j’ai reçu de l’amour en barre, ça été très fort pour moi émotionnellement !
Dire à ceux qui comptent qu’ils comptent
Beaucoup de mes clients ont partagé avec moi ce que notre bout de route ensemble leur avait apporté de façon irréversible, des mercis qui sonnaient pour moi aussi forts qu’une déclaration d’amour. D’ailleurs s’en était une à double sens : envers moi certes mais aussi envers eux-mêmes. Et c’est sans doute ce qui m’a le plus touché : que ces personnes me disent s’aimer et s’accepter dans leurs différences, enfin transformées en richesses à leurs yeux, au-delà de savoir que j’y avais contribué.
Car sur mon propre chemin de reconnaissance, ma transformation est devenue ma raison d’être pour les autres : accepter sa non-conformité et la cultiver, vivre ses élans et ses aspirations profondes. On peut appeler cela des rêves, pour moi ils font partie de la réalité, des possibles, de la vie de chacun !
Oui vos mots (des cadeaux !) m’ont réchauffé le cœur …
Et en même temps, je n’ai pas pu m’empêcher de penser : « pourquoi ces mots tout chauds arrivent seulement maintenant, alors que j’arrête mes activités de coaching et de formation ? ». Pourquoi attend-t-on toujours les au-revoir pour dire des choses importantes, essentielles ?
Avant cet été, j’avais décidé que 2017 serait moi pour l’année de la « Gratitude » : j’ai envie d’exprimer ma gratitude aux personnes qui comptent ou qui ont compté, je veux les remercier pour ce qu’elles ont apporté dans ma vie et dans la personne que je suis.
Suite à vos messages, cette envie s’est renforcée : et après tout pourquoi attendre 2017 ?
J’ai donc commencé à offrir (et à m’offrir) des mots en commençant par les personnes avec qui je me suis formée au codéveloppement cette année et à mon formateur Fabien Rodhain : mes mots accompagnaient la collection de cartes postales « Stars » de la boutique. Ce n’est pas forcément facile à faire : pour moi l’écrit est plus facile et en laissant mon cœur s’exprimer, les mots sont venus tous seuls. Je ne regrette pas : la satisfaction et l’émotion que cela procure font un bien fou ! Je compte bien ne pas m’en tenir là et continuer à apprendre à dire et à écrire des mercis qui comptent pour ceux qui comptent !
Que vas-tu faire maintenant Cécile ?
C’est évidemment la question n°1 qu’on m’a posée et elle est bien naturelle ! Je sais aussi que cela en étonne plus d’un quand je réponds : « je ne sais pas ». Je laisse la vie faire son job : je sais que cela va se dessiner au gré de mes rencontres car une de mes convictions a développé de solides racines en moi avec l’expérience : « Il n’y a pas de hasards, il n’y a que des RDV » et des rencontres j’ajouterais ! Après m’être rencontrée, j’entame une nouvelle rencontre avec le monde extérieur !
Tout reste à écrire, à créer pour moi, à inventer, à m’inventer.
Je suis encore dans une phase de transition où le chemin qui est devant moi se met en place en douceur (sauf les idées qui fusent toujours autant 😉 ). Non, je n’ai pas « tout lâché » comme certains peuvent le croire, je n’ai pas arrêté de travailler du jour au lendemain non plus : il a fallu que je termine mes accompagnements et formation en cours, je collabore aussi à la création d’un site internet, j’ai assisté à la 2ème et dernière partie de ma formation en co-développement et j’ai poursuivi l’animation des groupes que j’ai en cours (dont un en test en ligne !). Cela m’a bien occupée tout le mois de septembre ! Mais il est vrai que :
- Je me sens plus libre
- J’ai davantage de temps (pour rencontrer des personnes, répondre aux mails et prendre mon temps 😉 )
Le codéveloppement professionnel : mon nouveau désert
Vous avez également été plusieurs à ne pas comprendre le lien entre la confirmation de mes rayures de zèbre et la fin de mes activités de coaching et de formation dans mon dernier article « C’est fini, j’arrête !« .
Depuis que je suis devenue entrepreneur, j’avais la conviction de plus en plus forte qu’il s’agissait en fait d’un RDV avec moi-même. Ce RDV a pris 7 ans et a finalement eu lieu ce 19 juillet dans le bureau d’une psychologue spécialiste de la précocité ou du haut potentiel intellectuel chez l’enfant, l’adolescent et l’adulte.
Il m’est apparu évident que les coachings et les formations que j’avais dispensés jusque là étaient la continuité de mon propre travail sur moi-même. Avec la fin (relative, on n’a jamais fini de travailler sur soi et de se connaitre !) de mon cheminement vers « ma vérité », mon offre d’accompagnement prenait naturellement fin elle aussi, comme la fin d’un cycle qui en appelle un nouveau : elle ne résonnait plus avec le même sens pour moi, au moins dans sa forme actuelle, rien ne dit que je n’y reviendrai pas un jour différente et différemment !
Ça c’est pour l’aspect « interne » du lien entre ma douance et la fin de mes activités d’accompagnement. Dans ce cycle, il y avait aussi une composante « externe » : j’aime la nouveauté, découvrir, apprendre et mon « environnement professionnel » me saturait et m’étouffait de plus en plus. J’étais lassée de mon marché, lassée des offres, lassée des méthodes web-marketing. Depuis quelques temps déjà cela se formulait ainsi en moi : je rêvais d’un nouveau « désert » à explorer. Depuis que je sais que je rentre dans le profil atypique des zèbres (dénomination que je préfère largement à celles de doué, sur-doué ou haut potentiel), j’ai compris que cela faisait partie de mon fonctionnement. Je me lasse vite, je n’aime pas la foule au sens propre (physique) comme au sens figuré (être nombreux sur un marché par exemple), je recherche le « différent ». Alors dès que je vois une action, une offre, une formulation se répandre (et il n’y a rien de mal à cela, au contraire, je suis ravie de la généralisation de certaines idées, valeurs, convictions qui véhiculent les paradigmes d’une nouvelle société basée davantage sur le bonheur que sur les richesses financières et matérielles !), je ne suis plus stimulée, j’ai envie d’autre chose, d’un nouveau désert à parcourir.
C’est sans doute ce qui m’a attirée dans le co-développement professionnel mais pas que …
Seul on va plus vite, ensemble on va plus loin
J’ai toujours été convaincue qu’on pouvait bien plus de choses à plusieurs (et qu’en plus c’était beaucoup plus fun !). La collaboration me stimule, : co-créer me fait penser à un feu d’artifices, une idée en faisant jaillir et éclater d’autres en bouquets, qui eux-mêmes s’ouvrent et éclosent à l’infini.
Ensemble on va plus loin, plus en profondeur, plus en divergence, plus en richesse, plus en plaisir : moi, le « co » me donne des ailes !
Déjà à la fac en 3ème cycle, j’avais proposé à ma promotion de nous regrouper pour chercher un stage : je me disais qu’en réunissant nos talents, nous aurions certainement une meilleure visibilité et un meilleur impact auprès des entreprises. Et puis je préférais voir quelqu’un de ma promo décrocher un stage que je convoitais peut-être plutôt qu’un étudiant d’une autre université. Pour moi, il était ridicule de nous mettre en concurrence les uns avec les autres (si nous l’étions dans une promo de 20 personnes, que dire du futur marché de l’emploi qui nous attendait !). Je n’ai pas été comprise par tout le monde et certaines personnes ont eu la transparence d’avouer qu’elle ne se sentaient pas capables de « jouer le jeu » préférant poursuivre leurs recherches et leurs candidatures seules. Au-delà du résultat dont je ne me rappelle plus (nous avons tous décroché un stage, mais était-ce grâce à notre alliance ?), je me souviens très bien en revanche de ce sentiment d’entraide qui nous a porté, de cette force que le groupe nous procurait. Chacun notre place unique dans cette association qui nous transcendait individuellement sans nier nos individualités. Nous étions comme les pièces d’un puzzle, uniques et interdépendants, soudés aussi (nous avions d’ailleurs choisi d’éditer un livret présentant nos profils avec comme symbole une pièce de puzzle).
Dans mes expériences professionnelles qui ont suivi, j’ai toujours préféré le « co » à la concurrence et aux jeux de pouvoir … même si cela m’a souvent joué des tours …
Refaire le monde, bâtir des projets, faire fleurir des idées, leur donner vie dans la réalité, a toujours été un moteur pour moi.
Alors l’idée de co-développement (en aidant je m’aide moi-même, en me faisant aider j’aide aussi, en contribuant je démultiplie) était une évidence jubilatoire pour moi !
Les nouveaux métiers du nouveau monde en émergence
Depuis le début du mois d’octobre, je sème donc dans mon nouveau désert du co-développement car je suis convaincue de la pertinence et de la puissance de ce processus collaboratif et créatif.
Le consultant, l’expert, le formateur, le coach, le mentor font place au nouveau métier du facilitateur : c’est le groupe et la personne qui sont les meilleurs experts de leur situation.
La posture basse du facilitateur me parle et me convient parfaitement à ce stade professionnel de ma transformation ! Quel bonheur de guider en douceur un groupe et de voir jaillir les pépites de l’intelligence collective, de l’alliance, de la bienveillance !
Mais le codéveloppement professionnel c’est quoi concrètement ?
Pragmatique, fondé sur le courant nord-américain des pédagogies de l’action, de l’expérimentation et de la dynamique des groupes, le codéveloppement professionnel s’appuie sur des principes fondateurs :
- Partir de l’expérience plutôt que du savoir, et tirer des enseignements de l’action
- S’appuyer sur la dynamique de groupe pour développer l’autonomie et la coopération
- Créer un espace de recul et d’effet miroir
Il s’agit d’un processus de groupe en 7 étapes développé par 2 canadiens : Adrien Payette et Claude Champagne.
Pour en savoir plus, vous pouvez consulter le site « Facilitation-Z », consacré en partie au codéveloppement professionnel, que j’ai co-fondé avec une autre facilitatrice, Anne-Laure Delpech.
Vous pourrez ainsi réserver une séance découverte pour découvrir le codéveloppement professionnel en action !
A bientôt !
D’ici là, je vous souhaite de belles aventures.
Je n’avais pas vu ton dernier article, je ne savais pas que « c’était fini »!
Pour la suite de ta voie, peu importe où elle te mène, et pour tous tes futurs projets, je t’envoie de belles ondes positives!
Arf, tu me tortures 🙂
A chaque fois, tu me donnes du grain à moudre, tu alimentes la centrifugeuse dans mon cerveau.
Mais pour le mieux 🙂
Que dire de plus, en fait, ce que je lis, moi, c’est un grand élan de liberté.
Bises
Marion
PS : et je me rends compte que ce que j’écris n’a pas beaucoup de sens (enfin ça en a pour moi)
Je suis totalement raccord avec toi Cécile ! Moi aussi j’avance, je me cherche, me torture un peu,cogite beaucoup… Mais on aime ça en fait 🙂 l’ennui est pour certains l’ennemi du bien être… Bises !
Pauline
Ps: est-ce-que tu pourrais faire une séance découverte du co-développement en visio-conférence ?
Ps bis: d’où vient l’expression de zèbre ? (ce n’est pas la première fois que je l’entends)
Bonjour Cécile Pour moi, il n’y a aucune surprise dans ce qui t’arrive et je la comprends, je vis la même chose. J’ai fait le même rejet du business-marketing-machin-chose où l’on pourrait finir par croire qu’il n’y a qu’une seule voie et que si tu ne la suis pas, ça ne va pas fonctionner. Je reviens donc aux sources, au naturel, au mouvement de la vie qui met sur ta route ce qui te convient dans l’instant en fonction de l’état d’esprit et de l’intention dans laquelle tu es. Je souhaite beaucoup de plaisir à ce nouveau toi et une… Lire la suite »