En ce moment, le plus grand de mes 2 garçons, apprend à faire du vélo sans les petites roulettes …
Au début, il a fallu que je le tienne très fermement tout en marchant à ses côtés tant il n’avait aucun équilibre. Mais les progrès sont vite arrivés : j’ai commencé à lâcher quelques micro-secondes puis de plus en plus souvent et de plus en plus longtemps jusqu’à courir à ses côtés sans le tenir. Quelle joie !
Mais il n’arrivait toujours pas à démarrer tout seul, l’équilibre à cette phase-là étant encore bien précaire et la difficulté plus forte qu’une fois « lancé ». Il a fallu de nombreux essais ratés, de la patience et de la persévérance pour obtenir quelques démarrages réussis.
Désormais, je n’ai plus besoin d’être à ses côtés. Il est tellement grisé par ses progrès, qu’il sort son vélo tous les jours ! Il zigzague encore de gauche à droite de manière impressionnante et tombe aussi parfois en se faisant mal mais cela ne le décourage pas. Il continue parce qu’il est « mordu » et positif : il éprouve déjà du plaisir et il sait qu’il aura bientôt encore plus d’aisance. Il sait aussi que s’il y est arrivé 1 ou 2 fois, il n’y a aucune raison pour ne pas y arriver encore.
Rien de bien extraordinaire me direz-vous : tout cela est bien naturel et vous pouvez aisément me prédire que mon fils sera bientôt aussi à l’aise à faire du vélo qu’à marcher … Et vous avez raison !
Mais alors pourquoi ce serait différent pour moi ou pour vous quand on débute un nouvel apprentissage ? Il n’y a pas de différence mais ce qui nous semble naturel pour nos enfants (nous savons bien qu’ils ne peuvent pas marcher en 1 jour), il semble que nous l’ayons oublié pour nous-même.
Bien souvent je constate chez les entrepreneurs que j’accompagne, qu’ils découragent très vite, dès les 1ers essais « sur le terrain ». Ils peuvent être déçus d’eux-mêmes et des résultats obtenus … Comme si tout pouvait être parfait dès la 1ère fois. Je vous rassure, j’ai également vécu cette impatience et cette attente de perfection !
Si aujourd’hui, mon fils sait faire du vélo (ou marcher, parler, etc), c’est bien qu’il ne s’est pas arrêté à son 1er essai.
Alors restons indulgents envers nous-mêmes et confiants dans nos capacités à progresser : il est bien normal d’avoir des résultats de débutant quand on débute mais il n’y a aucune raison de ne pas y arriver comme nous le souhaitons.
Belle semaine à vous d’essais et de progrès !
Bonjour Cécile,
C’est avec un plaisir renouvelé que je lis avec délectation les articles successifs de ce blog. La persévérance dont il est ici question est une des nombreuses clés du facteur chance dont, il convient de le rappeler, nous maitrisons une partie.
Merci Cécile.
Hello Cécile !
Ton article vient de m’inspirer pour écrire. Oui, c’est normal de rater ce qui prouve au moins que l’on a essayé. Et ce qui n’a pas marché sous une forme peut en prendre une autre, question de recréer autrement. Merci pour m’avoir inspiré Cécile, ça a été un vrai plaisir de te lire !
coucou Cécile
merci pour cet article
c’est vrai qu’au niveau professionnel, même si nous traversons des moments difficiles où on a envie de tout laisser tomber, il suffit d’arriver à pratiquer 1 ou 2 fois notre métier pour se dire que ce serait dommage de lâcher car on y a éprouvé du plaisir!
au plaisir d’échanger
biz
C’est tellement vrai!! et cela me parle d’autant plus que j’ai fait la même chose avec gabin il y a un mois à peine! On va s’accrocher….
Encore un beau message positif, très juste et plein d’optimisme, bien utile donc… Merci Cécile !
C’est vrai Cécile, merci de le dire ! M’en souvenir pour moi.
Merci pour ce rappel tellement vrai !
Tellement vrai que je l’avais oublié !
Merci de me le rappeler Cécile 🙂
Quelle belle image et quelle belle preuve d’optimisme… Ca me donne de l’élan, du courage et de la confiance… MERCI !!!