débute

crédit photo : Cécile Bonnet

En ce moment, le plus grand de mes 2 garçons, apprend à faire du vélo sans les petites roulettes …

Au début, il a fallu que je le tienne très fermement tout en marchant à ses côtés tant il n’avait aucun équilibre. Mais les progrès sont vite arrivés :  j’ai commencé à lâcher quelques micro-secondes puis de plus en plus souvent et de plus en plus longtemps jusqu’à courir à ses côtés sans le tenir. Quelle joie !

Mais il n’arrivait toujours pas à démarrer tout seul, l’équilibre à cette phase-là étant encore bien précaire et la difficulté plus forte qu’une fois « lancé ». Il a fallu de nombreux essais ratés, de la patience et de la persévérance pour obtenir quelques démarrages réussis.

Désormais, je n’ai plus besoin d’être à ses côtés. Il est tellement grisé par ses progrès, qu’il sort son vélo tous les jours !  Il zigzague encore de gauche à droite de manière impressionnante et tombe aussi parfois en se faisant mal mais cela ne le décourage pas. Il continue parce qu’il est « mordu » et positif : il éprouve déjà du plaisir et il sait qu’il aura bientôt encore plus d’aisance. Il sait aussi que s’il y est arrivé 1 ou 2 fois, il n’y a aucune raison pour ne pas y arriver encore.

Rien de bien extraordinaire me direz-vous : tout cela est bien naturel et vous pouvez aisément me prédire que mon fils sera bientôt aussi à l’aise à faire du vélo qu’à marcher … Et vous avez raison !

Mais alors pourquoi ce serait différent pour moi ou pour vous quand on débute un nouvel apprentissage ? Il n’y a pas de différence mais ce qui nous semble naturel pour nos enfants (nous savons bien qu’ils ne peuvent pas marcher en 1 jour), il semble que nous l’ayons oublié pour nous-même.

Bien souvent je constate chez les entrepreneurs que j’accompagne, qu’ils découragent très vite, dès les 1ers essais « sur le terrain ». Ils peuvent être déçus d’eux-mêmes et des résultats obtenus … Comme si tout pouvait être parfait dès la 1ère fois. Je vous rassure, j’ai également vécu cette impatience et cette attente de perfection !

Si aujourd’hui, mon fils sait faire du vélo (ou marcher, parler, etc), c’est bien qu’il ne s’est pas arrêté à son 1er essai.

Alors restons indulgents envers nous-mêmes et confiants dans nos capacités à progresser : il est bien normal d’avoir des résultats de débutant quand on débute  mais il n’y a aucune raison de ne pas y arriver comme nous le souhaitons.

Belle semaine à vous d’essais et de progrès !

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