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Depuis quelques semaines, j’ai des échanges hyper riches avec des bloggeuses, des entrepreneurs, des rêveurs qui ont tous et toutes un point en commun : l’envie de se réaliser en contribuant à améliorer le monde à leur façon, à leur niveau, mais avec leur cœur. Parce que contribuer, ce n’est pas forcément faire un truc GRAND et FOU, c’est peut-être avant tout chercher à s’épanouir en épanouissant les autres.

C’est ainsi que j’ai fait la connaissance d’Aline du blog Inspire et Crée : une créatrice au grand cœur dont j’apprécie particulièrement la délicatesse et la sensibilité.

Elle m’a sollicitée pour participer à son Dream Challenge.

Les rêves : symptôme d’une société en pleine mutation

En ce moment, les rêves ont le vent en poupe : je suis persuadée que c’est l’expression de la mutation qui est en cours dans notre société. Nous sommes de plus en plus à vouloir donner du sens à notre vie, à avoir envie de sortir d’une vie de zombie « métro-boulot-dodo », à vouloir (re)prendre le pouvoir sur notre destinée, à ne pas attendre la moitié de sa vie pour réaliser qu’on la vit à moitié.

Un mouvement de fond est en marche ! Un mouvement du coeur.

Moi-même, je me suis lancée dans mon thème de recherche, le Dream Project, avec l’envie de comprendre comment réaliser ses rêves en partant à la rencontre de personnes inspirantes : des coachs mais aussi des personnes « ordinaires » qui suivent et vivent l’appel de leurs rêves.

Quels sont les rêves que vous avez déjà réalisés ?

Aline m’a alors posé cette question :

Quels rêves as-tu déjà réalisés ?

Et je me suis rendue compte que oui, il y avait en effet des projets, des idées, inscrits en vrac dans la colonne de mes rêves et qui aujourd’hui étaient passés dans la colonne des « réalisés ». Check !

  • Je voulais vivre une expérience à l’étranger et je suis partie vivre plusieurs mois au Costa Rica.
Réaliser ses rêves de voyage

Village indien – Talamanca © Cécile Bonnet

Costa Rica

Monte Verde au Costa Rica © Cécile Bonnet

Costa Rica

Rue typique © Cécile Bonnet

Costa Rica

Entre mer et forêt tropicale © Cécile Bonnet

Il m’en a fallu du temps et des étapes pour arriver à ce jour où je suis montée dans un avion avec un billet aller simple et 2 valises, laissant ma vie française au sol.

Des freins j’en ai connus beaucoup : j’avais un travail, aucun projet professionnel qui m’attendait à mon retour, un petit ami et beaucoup d’ami(e)s, je n’avais pas d’argent de côté, personne pour partir avec moi, aucune connaissance du pays où j’allais vivre et j’étais loin de parler couramment l’espagnol.

  • J’avais le rêve de passer mon permis moto et pendant près de 10 années, j’ai sillonné les routes à 2 roues.
GSE

Ma 1ère moto : une GSE 500 – ici avec un grand oncle téméraire

Réaliser ses rêves de moto

Ma dernière moto : une GSXR 750 – ici avec ma nièce, sur le chemin de l’école

Il faut vous dire qu’en 1996, nous étions quand même très peu de filles à conduire une moto : la plupart du temps, notre place était plutôt à l’arrière et non à l’avant.

Beaucoup de questions et d’hésitations m’ont alors barré la route de la moto-école avant que je me décide à pousser sa porte un matin d’hiver : je ne suis pas très grande, je ne suis pas très costaud, je suis une fille = on va me rire au nez, je ne serai pas capable de conduire et de manœuvrer une moto, suis-je seulement capable d’obtenir mon permis ?

  • Je rêvais d’habiter au bord de la mer … Elle est à portée de mes yeux ou de mes pieds depuis maintenant 14 ans.
Finistère

Finistère © Cécile Bonnet

Plage du Kerou

La plage du Kerou Clohars-Carnoët © Cécile Bonnet

Réaliser ses rêves de lieu de vie

Pointe de Trévignon © Cécile Bonnet

Je travaillais alors sur Rennes où j’avais mon travail, mes amis, mes amours (et mes emmerdes il est vrai). Quand j’ai annoncé à mes collègues que je passais un entretien d’embauche sur Lorient, les seules réactions auxquelles j’ai eu droit en retour ont été « tu ne vas quand même pas t’enterrer là-bas, c’est moche comme endroit ! ».

En effet, je ne connaissais personne dans ce coin là de la Bretagne, je n’y avais aucune attache familiale, je n’y avais même jamais mis les pieds pour ainsi dire ! Et on ne peut certes pas objectivement dire de Lorient que c’est une « belle » ville dont on tombe immédiatement amoureux.

Cela m’a fait du bien (merci Aline !) de me rendre compte que j’avais alors réussi à façonner ma vie selon ce que mon cœur me soufflait, que j’avais réussi à choisir, à me donner les moyens et à aller au bout.

A ce moment-là j’ai ressenti une grande bouffée de liberté : si j’ai pu réaliser ces aspirations, rien ne m’empêche d’en réaliser d’autres, tout est encore possible !

Mes nouveaux rêves sont différents, ni plus, ni moins faciles à mettre en œuvre et je continue à en réaliser certains mais c’est vrai qu’on peut avoir une tendance à « s ‘endormir ». Le temps file si vite …

Me reconnecter à mes rêves m’a donné un coup de fouet !

D’ailleurs, cela fait longtemps que j’avais envie de publier ma bucket list ( = liste de choses que vous souhaitez réaliser au cours de votre vie) et je vais la faire !

Réaliser ses rêves commence par une liste

Je fais ce genre de liste depuis longtemps, à titre privé, dans de petits carnets. J’en ai perdu certains et retrouvés d’autres. Qu’on réalise ou non ce qu’on a pu écrire un jour n’est pas le plus surprenant : parfois c’est de se rendre compte du chemin parcouru (c’est bien connu, ce n’est pas la destination qui compte 😉 ), comprendre combien ce à quoi on inspire à un moment donné est fortement ancré dans notre réalité du moment et parle de notre progression dans notre vie.

Puis je me suis arrêtée dans mes listes et depuis que je suis à mon compte, j’ai davantage posé des intentions pour l’année à venir en remplacement des traditionnelles résolutions de début d’année.

J’ai envie de reprendre une liste pour sortir de ma zone de confort !

Et le pouvoir d’internet c’est à la fois de pouvoir conserver cette liste à porter d’un clic et en partageant ses rêves de contribuer à leur réalisation en « s’engageant publiquement » et en recevant potentiellement de l’aide en retour. C’est ce qu’explique très bien Caroline Lavoie Gauthier dans l’interview qu’elle m’a accordée dernièrement.

Je publierai donc bientôt ma bucket list au complet. Stay tuned !

Contribuer à réaliser les rêves des autres rend heureux

Et pourquoi ne pas faire une liste de rêves auxquels on serait prêt à contribuer justement ?

Depuis que je suis adolescente, une chose me marque chaque année au moment de Noël : il est impossible de se souvenir de la plupart des cadeaux que nous avons reçus ! En revanche, on se souvient très bien des surprises qu’on a pu nous faire, des émotions qu’on a pu nous faire vivre, des messages et des mots qui se sont révélés de vrais cadeaux (découvrez au passage la fabuleuse boutique en ligne de Marie Ben : Les mots sont des cadeaux). Mais pour le reste … Faites le test et vous verrez !

Cela m’a affligée et depuis lors j’ai toujours essayé, quand je le pouvais, d’offrir des moments qui embellissent la mémoire du cœur plutôt que des objets qui encombrent les étagères pour finir tôt ou tard à la déchèterie.

C’est ainsi que j’avais soigneusement gardé dans un coin de ma mémoire un des rêves de mon chéri : faire une randonnée en chiens de traineau.

Et l’année dernière pour son anniversaire (et notre cadeau de Noël), j’ai organisé un voyage en Laponie Finlandaise pour la famille. Ce Noël là, personne n’est prêt de l’oublier je crois …

Laponie Finlandaise avec Woltrail

Laponie Finlandaise avec Wolftrail © Cécile Bonnet

Laponie Finlandaise

Unique et magique ! © Cécile Bonnet

Contribuer aux rêves est une très bonne façon de se créer du bonheur à soi. Parce que le bonheur ne se divise pas si on le partage : il se multiplie ! Les études sur le bonheur le prouve : faire un cadeau ou un don rend plus heureux que de dépenser la même somme pour soi. C’est d’ailleurs bien l’esprit des plateformes de financement collaboratif (crowdfunding): en contribuant financièrement à un projet qui me parle, en soutenant les aspirations de quelqu’un d’autre, même si cette personne m’est totalement inconnue : je contribue à mon propre niveau de bonheur. Avez-vous déjà essayé ?

Réaliser ses rêves ne demande aucun effort contre nature

Aline m’a ensuite posé une question qu’on se pose fréquemment face à un rêve et qui émerge du cœur au cerveau.

Généralement la 1ère réaction spontanée face à quelqu’un qui réalise ou a réalisé un de ses rêves est :

Wow, quelle chance ! Tu en as du courage !

Je me suis entendue le penser, le dire et on me l’a également déjà dit.

Puis vient la question rationnelle, celle qu’on s’est tous posée et qui accompagne immédiatement cette réaction d’envie ou d’admiration pour quelqu’un ou quelque chose dont on se sent à ce moment-là tellement éloigné :

Est-ce que cela t’a demandé beaucoup d’efforts ?

Autrement dit

Comment as-tu fait, ça doit être tellement difficile ?

Et bien je vous réponds :

Non pas du tout !

Evidemment cela demande des actions, des moyens, des démarches, du temps, peut-être même de l’argent (mais je reste prudente avec cette catégorie d’efforts qui est plus souvent une excuse derrière laquelle notre mental nous retranche bien vite dans la prison dorée de notre zone de confort) MAIS quand un rêve ou une aspiration devient de plus en forte jusqu’à devenir une évidence, un besoin vital, ce n’est plus de courage dont on a besoin, au sens d’une capacité à être brave et vaillant. A ce moment là, le cœur nous prend au ventre et il nous donne l’énergie et la force nécessaires et alors on ne ressent pas d’efforts contre nature à surmonter. Ce serait plutôt l’inverse qui serait douloureux : résister à ce qui nous appelle de toutes ses forces. Les choses doivent se faire, doivent se vivre.

Quand on ressent cette évidence, cette urgence, plus rien de nous arrête : alors on pousse les portes des motos école, on monte dans l’avion, on déménage au bord de la mer, on saute dans l’inconnu et « bizarrement » tout s’enchaine de manière très fluide et sans encombre.

Dire que c’est facile, serait mentir : il y a bien sûr des coups de blues, des émotions vives, des pas à faire pour aller de l’avant et parfois c’est épuisant MAIS ce n’est une souffrance, ce n’est pas douloureux. Quelle joie de se sentir vivant !

C’est aussi ce que dit en substance Antoine de Filissiadis, au micro de Lilou Macé, l’auteur du livre « Va au bout de tes rêves ! », oublié chez moi par Fanny comme par hasard 😉

Et vous avez-vous déjà réalisé certains de vos rêves, êtes-vous en marche vers un rêve ou avez-vous déjà contribué au rêves de quelqu’un d’autre ?

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