Chacun sa route
Chacun son chemin
Chacun son rêve
Chacun son destin

Définition de cheminer : suivre un chemin à pas lents et réguliers. Évoluer, progresser, faire son chemin.

Histoire des chemins : Pour les tracer, on utilise en priorité les chemins des crêtes où l’eau ruisselle plus facilement. Les premières armées les tracent pour observer l’horizon.

Le chemin d’un entrepreneur

Je me rends compte que j’aimerais, comme beaucoup, que mon activité d’entrepreneur ressemble à une route linéaire qui file vers l’horizon de mes objectifs, une route où chaque kilomètre effectué nous rapprocherait en toute logique du suivant, une route « ascenseur ».

Mais finalement, ma vie d’entrepreneur n’est ni linéaire, ni ascensionnelle. Rien n’est jamais acquis, surtout pas le chiffre d’affaires ou l’épanouissement. Beaucoup de difficultés jalonnent le chemin, des creux, des vagues, des épreuves et des leçons, des « inconnus » et des imprévus.

chemin de la vie

© www.spiritrock.org

C’est parfois (souvent ?) fatiguant, décourageant, douloureux même mais finalement n’est-ce pas plus exaltant et riche d’expériences ? J’en suis convaincue et si on me donnait le choix, je pense que je choisirais d’emprunter volontairement le chemin le plus ardu. Masochiste ? Non juste envie de me sentir en vie !

Cette période de « retrait » m’a appris tant de choses : je commence à peine à le réaliser, moi qui étais encore persuadée hier de faire du sur-place tant j’ai le sentiment d’avancer en mode tortue alors que tout mon être me crie que je suis un lièvre !

Mais dans la fable le lièvre avance par « à coups ».

Comme lui, j’avance sur mon chemin par cycles et tant pis si les tortues arrivent avant moi sur la ligne d’arrivée : le bonheur n’est pas au bout du chemin, il EST le chemin. A chacun le sien. Et de ligne d’arrivée, il n’y en a pas de toute façon

Mon cheminement sur la route

Tantôt sur la route et dans la course, à foncer tête baissée, décidée et tenace, menant tambour battant formations et accompagnements clients, nouveaux projets, rencontres, écriture et lecture tant et si bien qu’on me demande : « mais comment fais-tu pour entreprendre autant de choses à la fois ? ». Débordante d’énergie, d’idées, d’optimisme, de fougue : je trace ma route droit devant moi, les yeux plantés dans l’horizon que je me hâte d’embrasser de tout mon être.

Le risque : la dispersion.

Dans ce cycle, je bouillonne, je suis dans la réflexion pour être dans l’action et l’action alimente ma réflexion : faire pour être et être pour faire.

Je suis impulsive, passionnée, décidée, tenace, courageuse, décalée, différente, confiante.

C’est sûrement ainsi que vous me connaissez et me reconnaissez j’en suis sûre …

Et pourtant ce n’est qu’une partie de moi … Peut-être la plus flatteuse ? Sans doute la plus attirante ? Mais aussi tronquée qu’incomplète.

Je ne suis pas une « endurante », mes batteries se déchargent jusqu’à épuisement total et ma course est aussi effrénée que courte.

exit

© Cécile Bonnet

 Mon cheminement sur le bord de la route

Tantôt sur le côté de la route à regarder les autres passer, à observer, à ne rien dire, juste ressentir et laisser mon esprit libre d’aller où bon lui semble, fureter les recoins sombres, partir à l’opposé, suivre le vent et les rayons du soleil, tel un chien fou qu’on viendrait de libérer de sa laisse oppressante et qui va et vient dans tous les sens, sans logique apparente.

Finalement, j’aime et j’ai tout autant besoin de ces moments de retrait. Je suis là mais personne ne me voit, personne ne me remarque, je me fais discrète et je scrute, immobile, je détaille, j’analyse, j’échafaude, je mûris. J’observe ce qui m’entoure bien sûr mais je plonge surtout à l’intérieur de moi.

Dans ce cycle, je suis nostalgique, à fleur de peau, je doute, je m’efface (réellement mon objectif est de passer inaperçue), en questions, en remise en questions, je n’ai pas d’élan sauf celui de la lenteur. Je cherche, j’attends, je « laisse faire ».

Moins flatteur ? Moins « vendeur » ? C’est ce que je croyais aussi ! Alors j’avais tendance à me forcer, à me faire violence pour essayer de « sauver la face », d’abord à moi-même.

Désormais, je ne cherche plus à remonter le courant : bien trop épuisant. Je vais dans le sens du courant : dans le sens de ma nature en l’acceptant.

Le bénéfice : le recentrage.

Mon cheminement en équilibre

On parle beaucoup d’équilibre : c’est le mien et ma façon d’avancer plus loin.

Si je restais sur la route dans ma course effrénée j’exploserais, si je restais sur le bord de la route, dans mon retrait, je dépérirais. Les 2 me tiennent sur le fil de la vie.

équilibre

Dans mon prochain article, je vous parlerai de la crise existentielle que j’ai traversée …

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